beandeau>

Détails des interventions

Détail des interventions

Mardi 27 janvier

Allocutions d’accueil  - Sylvie Rousset, Directrice de la Direction des données ouvertes et
de la recherche | CNRS – Nicolas Fressengeas, vice-président en charge du numérique, des
données et de la science ouverte| Université de Lorraine

L’impact de la science ouverte et des politiques de science ouverte. Que savons-
nous ? Quelles directions pour les futures politiques de science ouverte ? - Marin Dacos, Coordinateur national de la science ouverte | Ministère en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Les politiques de science ouverte ont vocation à transformer les pratiques de recherche
quotidiennes, pour renforcer la transparence, la fiabilité, la confiance et la reproductibilité de
la recherche. La France s’est dotée, dans cet objectif, d’une politique nationale de science
ouverte depuis 2018, d’instances de gouvernance (le Comité pour la science ouverte),
d’instruments (le Fonds national pour la science ouverte, le site ouvrirlascience.fr), de
dispositifs de suivi (études et Baromètre de la science ouverte). Au-delà de ces dispositifs, est-
ce que les politiques de science ouverte changent quelque chose à la pratique quotidienne des
chercheurs, et ces changements ont-ils un impact identifiable sur la recherche ou la société ?
Des initiatives se développent pour améliorer notre connaissance de ce domaine. Le
Baromètre pour la science ouverte a vocation à explorer de plus en plus de dimensions pour
étoffer notre compréhension de l’impact de la science ouverte. L’ANR a lancé un appel à
projets de recherche sur la science ouverte dont les résultats doivent également nous éclairer.
Enfin, la France a lancé, avec les Pays-Bas, GRIOS (Global research initiative on open science)
afin de produire des synthèses des connaissances sur la science ouverte produites par la
recherche, qui sont nécessaires pour mieux comprendre l’impact de la science ouverte, et pour
permettre la naissance d’une nouvelle génération de politiques publiques en faveur de la
science ouverte, qui devra s’appuyer, autant que possible, sur des faits et des données fiables.

 

Mesurer les effets de la politique de science ouverte de l’ANR : dispositifs de
suivi et perspectives d’analyse - Zoé Ancion, Responsable du pôle science ouverte | Agence nationale de la recherche

Cette communication présente la politique de science ouverte mise en œuvre par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et les dispositifs permettant d’en assurer le suivi et d’en mesurer les effets. Elle évoque également les pistes de réflexion en cours visant à appréhender plus largement l'impact de la science ouverte notamment sur les pratiques de recherche.

 

Science ouverte et reproductibilité - Sarah Cohen Boulakia, Membre du comité de pilotage du réseau de recherche reproductible, Professeure des universités | Université Paris-Saclay

La reproductibilité constitue un pilier essentiel de la démarche scientifique, garantissant que les résultats publiés peuvent être vérifiés, réutilisés et étendus par nos pairs. La « crise de la reproductibilité » est présente aujourd’hui dans l’ensemble des sciences, révélant des limites dans les pratiques de publication, de partage des données et de transparence méthodologique. 
Dans cet exposé, nous introduirons les différentes formes de reproductibilité puis les niveaux qui peuvent lui être associés. Nous discuterons enfin des liens entre reproductibilité et science ouverte.

 

Évaluer l’impact des recherches participatives : entre production scientifique et transformations socialesJean-Baptiste Merilhou-Goudard, Délégué Science avec et pour la société et Responsable du pôle Sciences en société | INRAE DipSO

Les recherches participatives connaissent un essor marqué et posent la question de l’évaluation de leurs impacts. Au-delà des publications scientifiques produites, elles génèrent des effets spécifiques : évolution rapide des pratiques, création de réseaux et de services, élargissement des usages des connaissances. Cette communication reviendra sur des études d’impact récentes et discutera des transformations qu’elles engagent, tant pour la société que pour les participants non-académiques (capacitation, conditions d’engagement) et pour les chercheurs eux-mêmes, dans leurs pratiques et leurs cadres de reconnaissance.

 

Table ronde : retours de chercheurs impactés par la SOChérifa Boukacem-Zeghmouri, Professeure en Sciences de l'information et de la Communication | Université Claude Bernard Lyon 1

Introduction à la table ronde : L'empreinte des politiques et standards techniques de science ouverte sur les pratiques de communication scientifiqueFrédérique Bordignon, Chargée de la bibliométrie et de l'intégrité scientifique | École nationale des ponts et chaussées (ENPC) et Chercheuse |Laboratoire Interdisciplinaire Sciences, Innovations, Sociétés (LISIS) 

Cette communication propose une cartographie de l'adoption (ou non) des standards et politiques de science ouverte (et aussi d'intégrité scientifique) au sein de l'écosystème de la communication scientifique. Basée sur une analyse à grande échelle des liens formels depuis les sites web de revues, éditeurs, bases de données ou encore entrepôts, elle propose une visualisation de l'empreinte laissée par des initiatives telles que les principes FAIR, la CoalitionS ou encore les Creative Commons. Il s'agit de démontrer que cet agencement infrastructurel constitue une forme de matérialisation de l'impact des politiques et diverses initiatives, façonnant l'environnement numérique de la communication scientifique et, par conséquent, les pratiques des chercheurs.

Animation de la table ronde avec des chercheurs et enseignants chercheurs de l’Université de Lorraine.

Jeudi 29 janvier

Science ouverte et évaluationFabien Borget, Chargé de mission science ouverte | Aix-Marseille Université et Copilote du Chapitre français CoARA | Aix-Marseille Université

 

Ouvrir l’IA : entre exigences juridiques, souveraineté scientifique et politiques de diffusion (en visio) - Mélanie Clément-Fontaine, Professeure de droit privé | Université Versailles Paris-Saclay, SUAD. 

De nombreux modèles d’IA se revendiquent aujourd’hui « en libre accès », selon des modalités variables et encadrées par leurs licences de diffusion. Ce mouvement s’articule à la fois avec la politique française de science ouverte et avec l’exigence de transparence portée par l’IA Act.
Cette contribution propose un bilan synthétique de ces pratiques d’ouverture et les met en perspective avec les attentes de la recherche et les objectifs des politiques de science ouverte.

La Science ouverte à l'heure de l'effondrementDidier Mallarino (en visio), Ingénieur chargé de la gestion de données et d’infrastructures | OSU Pythéas et Directeur adjoint |GDRS EcoInfo

Alors que la 7ème frontière planétaire vient d'être franchie, la course en avant continue, amplifiée par le numérique. Ouvrir la science est essentiel face à la montée des autoritarismes et des vérités alternatives, alors, ouvrir ses données, c'est bien beau, mais lesquelles (et comment) ? Partager de manière responsable devient un impératif tandis qu'une réflexion approfondie sur les pratiques s'impose.

 

Retour des ateliers - Participants volontaires de chaque atelier

 

Bilan et perspectives - Témoin des journées : Etienne Augé, Professeur de Physique émérite,Vice-président délégué à la Science Ouverte | Université Paris-Saclay 

 

Chargement... Chargement...