Détails des ateliers proposés le Mercredi 28 janvier

Atelier 1 : Mesurer la progression de l'ouverture de la science : décliner localement le Baromètre français de la science ouverte – Laetitia Bracco, Responsable adjointe de la Mission appui recherche (Université de Lorraine) et Chef de projet Baromètre français de la science ouverte données et codes

Depuis 2020 et la première déclinaison locale du Baromètre français de la science ouverte proposée par l'Université de Lorraine, de plus en plus d'établissements se dotent de cet outil pour mesurer la progression des pratiques de science ouverte au sein de leur communauté scientifique. Cet atelier fait le point sur les dernières avancées du Baromètre et permet aux participants d'apprendre à réaliser leur déclinaison locale sur les publications, les jeux de données et les logiciels.

Prérequis pour participer : venir avec son ordinateur pour la partie pratique

Atelier 2 : Gestion des données de la recherche : réalités de terrain, profils métiers et pistes d’action – Diane Antoine, Administratrice DoRANum (Inist-CNRS) , Claire Sowinski, Responsable du service Formation DORANum (Inist-CNRS) , Sylvie Gresillaud, chargée de missions transversales (Inist-CNRS) et coordinatrice du réseau Renatis

Cet atelier collaboratif a pour objectif de confronter les cadres théoriques des métiers de la gestion des données de la recherche aux réalités du terrain. À travers des échanges en groupes et en plénière, les participants identifient les compétences clés, les alignent avec des profils métiers existants, et co-construisent des pistes concrètes pour améliorer la reconnaissance, la structuration et la montée en compétences de ces métiers. L’atelier s’appuie sur des enquêtes et livrables récents en France et en Europe.

Prérequis pour participer : être impliqué dans la gestion des données

Atelier 3 : Le plan de gestion de données structuré : quel impact sur l’adoption des bonnes pratiques de gestion ? - Marie-Christine Jacquemot, Anne Busin, Françoise Cosserat, Laurent Rassinoux, équipe DMP DMP OPIDoR (Inist-CNRS)

Les évolutions de l’outil DMP OPIDoR visent à guider et faciliter l’adoption de bonnes pratiques pour la gestion des données de la recherche, codes sources et logiciels. Cet atelier offrira aux chercheurs et services d’accompagnement à l’élaboration de PGD la possibilité de découvrir ou mieux exploiter les fonctionnalités de DMP OPIDoR, de partager leurs retours d’expérience, d’exprimer leurs besoins, leurs difficultés

Atelier 4 : Réappropriation du système de publication par les chercheurs – présentation des motivations, des opportunités d’évolution et des limites et échanges avec des auteurs potentiels -  Denis Bourguet, Directeur de recherche, co-fondateur et co-manager de Peer Community In (INRAE)

Le système actuel de publication scientifique est souvent critiqué pour son coût, son opacité et la dépendance qu’il crée vis-à-vis d’acteurs commerciaux. Face à ce constat, de plus en plus de chercheurs cherchent à reprendre la main sur les modes d’évaluation et de diffusion de leurs travaux. Cet atelier propose une exploration des motivations à l’origine de ces initiatives, des opportunités qu’elles ouvrent pour un partage plus transparent et équitable du savoir, mais aussi des limites et difficultés rencontrées. Une attention particulière est portée à Peer Community In (PCI), plateforme de validation et de recommandation ouvertes fondée par des chercheurs, tout en abordant d’autres approches complémentaires. L’atelier se conclut par un temps d’échange avec des auteurs potentiels afin de réfléchir aux évolutions possibles du paysage éditorial académique.

Atelier 5 : Science ouverte, logiciel de recherche et reproductibilité scientifique - Raphaël Monat, Chargé de recherche (Inria)

Cet atelier explore les relations entre science ouverte, logiciel de recherche et reproductibilité scientifique. Il permet de parler des travaux du collège logiciels du comité pour la science ouverte, de bonnes pratiques pour le développement de logiciel de recherche, ainsi que de la notion d'artefact logiciel utilisé par certaines communautés scientifiques pour évaluer la reproductibilité de résultats empiriques publiés.  

Atelier 6 : Comment les politiques de science ouverte impactent les relations entre comités éditoriaux et « publishers » sur le modèle économique des revues ? - Jacqueline Gillet Coordinatrice du Pôle des Acquisitions Numériques (Inria) et Xavier Launois, Responsable du service Négociations et acquisitions (Inist-CNRS) 

Les politiques de science ouverte ont le pouvoir de reconfigurer les relations historiques entre comités éditoriaux et éditeurs des revues, en particulier sur la question du modèle économique de celles-ci. Les politiques permettent en effet aux établissements de recherche d’être conviés dans ces relations, longtemps exclusivement bilatérales, pour y agir de façon stratégique en tant que financeurs et/ou prescripteurs dans les modalités d’accès ouvert des revues. Dans ces nouvelles configurations, plus triangulaires ou multilatérales, l’ascendant historique des éditeurs s’en trouve diminué, au bénéfice des comités éditoriaux, qui occupent désormais une position plus centrale. Ces derniers peuvent ainsi davantage arbitrer entre les parties et favoriser des modèles d’accès ouvert comme le modèle dit « diamant » ou le modèle « s'abonner pour ouvrir » (S2O) – promus par les établissements, car plus vertueux pour le partage de la connaissance –, en lieu et place des modèles hybrides ou auteur-payeur (financé par les frais de publication) – promus par les éditeurs car préservant leur chiffre d’affaires.Pourtant, ces transformations sont encore marginales et demeurent fragiles : interlocuteurs difficilement identifiables, organisation hétérogène des établissements, besoin d’expertise juridique. L’atelier propose d’éclairer ce phénomène sur la base de quelques exemples et de réfléchir collectivement à des leviers pour en amplifier l’impact positif sur l’édition scientifique. 

Atelier 7 : Expli’CIT : Découvrir et échanger sur les démarches de recherche
scientifique - Pascale Frey-Klett,  Responsable de la plateforme Tous Chercheurs lorraine (INRAE)

À travers l’utilisation de cartes-mots, les participants sont invités à partager et confronter leurs représentations des processus scientifiques, en abordant des notions clés comme les raisonnements, les valeurs, l’éthique et en se questionnant sur les acteurs de la connaissance. 
À l’heure où la science ouverte a des effets sur les pratiques de recherche, cet atelier offre un espace pour questionner les enjeux de transparence, de partage ou de collaboration, et vise à renforcer le dialogue sciences-société et à sensibiliser aux enjeux de la recherche participative.

Atelier 8 : Science ouverte et innovation - Léna Bouillard, Co-responsable de l'atelier de la donnée de Bourgogne-Franche-Comté (Université Bourgogne Europe) et Elisabeth Closier, Cheffe de projet Investissement Transfert (SAYENS)